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11 octobre 2024

La femme et sa sexualité: les dysfonctionnements possibles

La femme dans sa sexualité : Les troubles possibles


La femme peut rencontrer différentes formes de dysfonctionnements durant l'acte sexuel.

Ces dysfonctionnement peuvent être en lien avec l'aspect psychologiques et ou physiologique.  Voici les 7 dysfonctionnements principaux, chez la femme : 

1) Trouble orgasmique qui correspond à une baisse d'intensité de l'orgasme ou à un retard de l'orgasme pendant un état d’excitation ou difficulté voir impossibilité à atteindre la jouissance.


2) Anorgasmie qui correspond à l'impossibilité d'atteindre l'orgasme par rapport sexuel ou par le biais de la masturbation: on parle alors d'anorgasmie totale. Et si on y arrive que par le rapport sexuel ou par masturbation, on parle d'anorgasmie partielle.  On estime entre 5 à 10 % des femmes qui n'ont jamais connus d'orgasme.                                                                                                                                                                                                                       

Attention, il est normale que les jeune femmes qui commencent à pratiquer une activité sexuelle ne puissent pas forcément atteindre l'orgasme. 

Les conséquences pour la femme : ne sont pas facile souvent nous avons tendance à nous renfermer et à abandonner l'idée d'avoir de la jouissance.  La femme aura besoin de s'abandonner et de ne plus mentaliser pour ressentir l'orgasme. Les conséquences chez l'homme : doute de ses capacités. Les conséquences mutuelles : création de frustration.
Il existe également l'anorgasmie situationnelle, qui se présente uniquement dans certaines situations et l'anorgasmie coïtale où la femme atteint de la jouissance uniquement par stimulation clitoridienne et jamais grâce à la pénétration.

L’anorgasmie est du souvent au psychologique avec des "symptomes" tel que le manque de lâcher prise/peur/image de soi dévaloriser/ grande volonté de garder le contrôle... 


3) Le vaginisme qui correspond à une contraction réflexe des muscles périnéaux et du vagin entraînant des douleurs qui rend difficile voir impossible la pénétration. Les femmes vaginites apprécient le contact sexuel et les caresses.

Dans cette situation plusieurs liens psychologiques peuvent expliquer cette contraction, néanmoins un examen de la région pelvienne est nécessaire afin d'évaluer le diagnostic du vaginisme. Des exercices existent ensuite pour aider la femme et au bout d'un certain temps on peut observer une nette amélioration voir une disparition du vaginisme dans plus de 80% des cas. 


4) Les femmes fontaines: cela signifie que la femme peut avoir une éjaculation au moment de l'orgasme. Cette éjaculation est inodore, de goût neutre et liquide comme de l'eau qui ne tache pas. Beaucoup de femme expulsent un liquide lors de l'orgasme mais la sécrétion est souvent insuffisante pour être perçue. Certaines femmes ont d'ailleurs tendance à vivre ce phénomène comme une honte, peur d'être incontinente ou on de la gêne dans les rapports face à leur partenaire qui peut-être étonné , surtout par l'abondance du liquide. 


5) L’hyper-sexualité qui correspond à une augmentation du désir plus une augmentation excessive de l'activité sexuelle. Dans ce cas les femmes auront tendance à rechercher dans l'activité sexuelle un moyen de faire baisser leurs tension et de se détacher de leurs émotions. 


6) Les troubles de l'excitation qui correspondent à l'incapacité à maintenir ou a atteindre une lubrification vaginale pour une pénétration dite correcte. 

7) Les violences psychologiques qui peuvent se traduire par une prise de contrôle/insultes/ reproches/critiques/humiliation/mensonges...  Ce processus insidieux peut entraîner mal-être et une dévalorisation.                                                                                                                                                                              

Cela peut avoir pour conséquences une altération du désir et de la sexualité.